ENTENDS-TU...
ENTENDS-TU …
Entends-tu au loin la valse des violons
Qui caressent nos tympans de leur douce mélodie
C’est peut-être bien en fait le sifflement du vent
Qui chantonne gaiement la bise qui s’enfuit
Entends tu au loin les rires des enfants
Qui se chamaillent en cœur de leur esprit léger
C’est peut-être bien en fait le tango trépidant
De la rivière qui bruisse de son cours effilé
Entends tu au loin le martèlement sourd
Du fer que l’on bat dans la forge surchauffée
C’est peut-être bien en fait l’avertissement lourd
De la terre qui gronde d’être si souvent souillée
Entends tu au loin les villageois qui dansent
Au feu de la Saint Jean en ronde rassemblée
Nul doute qu’il s’agit du feu qui dans sa transe
Crépite de sa flamme pour les moissons fêter