NOUVEAU DEFI POETIQUE : "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"
Nouveau jeu poétique : "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"
Comme chaque semaine, je vous propose un nouveau défi poétique... Cette fois-ci, il s'agira d'écrire un poème à partir des paroles de la chanson de Pierrre Guimard "Les beaux souvenirs ne meurent jamais".
Votre poème devra commencer ou terminer par les mots "Les beaux souvenirs ne meurent jamais".
Ce jeu poétique, comme tous les autres, n'a pas de limite date...
Amusez-vous bien. 3, 2, 1... à vos plumes !
Les participants :
Damien (La fleur sauvage ) lien
Marc de Metz (Vivre nos vies à Metz) lien
La Dame Mauve (site internet de Violette Ruer) lien
Fuxy, le renard du terrier (le terrier des renards) lien
Abeilles50 (le blog d'Abeilles50) lien
Cristal (le blog de Cristal) lien
Mirélie (le blog de Mirélie) lien
Dominique (Antidotes) lien
Marie (Marie-Prose) lien
Tétrao (le blog de Tétrao) lien
Luminelle (le blog de Luminelle) lien
Fabienne (la petite gazette d'électron libre) lien
Scribio (poétesse de My Texte) lien
Jakline (lignes de fuite) lien
Diogène (Socrate en délire) lien
Bataillou (le blog de Reinette) lien
Laure H. (Educadurable) lien
Sarah Frane (le mag de Sarah Frane) lien
Arlette Philbois (Vers le ciel) lien
Odettef (une âme de poète) lien
Les beaux souvenirs ne meurent
jamais
Je me souviens qu’une Vieille ville
j’arpentais
C’est une cité dans laquelle chaque jour
je passais
J’ai parcouru des ruelles millénaires que
j’aimais
Heures vécues en passion car cette ville je
la vivais
Séjour merveilleux dans émotions qu’elle
m’inventait
Mystère étrange en belle spiritualité
m’imprégnait
Eclatant soleil sur des murs blancs que
j’admirais
Dans les pas d’un Dieu et de son fils
je marchais
Ces semaines de ma vie là-bas jamais
j’oublierai
Au-delà des maisons ce désert que
je magnifiais
D’armes de femmes et d’hommes je me
détournais
Le danger jamais en congé de la ville me
troublait
Par la grâce du merveilleux l’oublier
je réussissais
Je découvrais un homme heureux celui
que j’étais
A Jérusalem centre d’un Monde une maison
j’avais
Vie ne laisse mes souvenirs mourir
jamais
Marc de Metz
La participation de la Dame Mauve (Violette)
Un souvenir très doux, le jardin botanique de Metz dans les années 1951 et 1952
Avec maman et mon frère Vianney
Les beaux souvenirs ne s’oublient jamais :
Dans les allées ombragées
Deux gamins trottinaient
Seau, pelle et râteau à la main
Sautant gaiement sur le chemin
Les fantastiques souvenirs d’antan :
Accompagnés de leur maman
Et tour à tour, des grands-mamans,
Ils s’en donnaient à cœur joie
Sans trop se salir toutefois.
Emouvants souvenirs d’une vie agréable :
La mamy de Montigny, très douce
Caressait leurs mignonnes frimousses
Celle de Metz un peu moins affable
Les laissait jouer dans le bac à sable.
Emotions dans la mémoire, ancrées :
Les petits aimaient aussi faire signe,
Sur le proche plan d’eau, aux cygnes
A qui ils jetaient des restes de goûter
Que les majestueux oiseaux mangeaient.
Profond amour et tendresse du passé :
Dans les grandes serres tempérées
Violette et Vianney jr, émerveillés
Ouvraient de grands yeux étonnés,
Lilliputiens devant les géants palmiers
A la fin de journée et après leur bain
Les yeux se fermaient, et les bambins
Contents de leur après-midi de jeux
S’endormaient las mais heureux.
Les beaux souvenirs ne s’oublient jamais
Texte V W-R et image de 1951
La participation de Fuxy, le renard du terrier
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Un chat qui miaule
En faisant le gros dos
Au milieu de la piaule
Allongé au fond du dodo
Il est tard, c’est la nuit
Quelle douce sensation
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Quand je dors…profondément
Je me rappelle de mon enfance chez moi
Courts instants d’une vie passée bien réelle
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Sous un ciel étoilé
Un feu de camp
Une ombre à peine voilée
Me rappelle qu’il est temps
A présent pour nous de s’unir
Amours d’adolescents
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Quand je dors…profondément
Je me rappelle de mon enfance chez moi
Courts instants d’une vie passée bien réelle
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
FUXY, le renard
09 juin 2009
La participation de Régis (Abeilles50)
Je me souviens du temps du tableau noir
La participation de Damien
LES SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS
Les souvenirs brûlent mon ventre,
Ils hantent mon cerveau et entrent,
Laminer au couteau mon coeur
Diffusant, sans répis des images de bonheur
Quand nous vivions à deux heureux
Dans les prairies de Poligny, là-bas,
Sans se douter qu'un monde hideux,
Séparerait nos coeurs siamois.
Les souvenirs brûlent dans ma tête,
Me rappellent ces soirs de fête
L'heure des retours à la gare,
Et ton sourire un peu hagard
Je t'y vois me caresser la joue,
Et, ton parfum flotte encore chez moi,
Je te revois, penchée à mon cou,
Me susurrant : "J'ai envie de toi".
Ils me font devenir fou,
Fou d'espoir d'un nouveau "nous"
Que tu constates ton erreur
Que tu viennes épancher mes pleurs,
Ils me harcèlent jour et nuit,
Quand je te devine nue avec lui,
J'ai envie de déchirer ce coeur,
Afin qu'à jamais ils meurent....
Tes photos sont autant d'armes,
Récentes et si loin du drame,
Comment ris-tu à cet instant?
Tandis qu'existe cet homme troublant,
Qui t'as séparé de nous et de moi
Contraints de finir dans un carton,
Paradoxe entre moments d'émotions
Et ce vide aujourd'hui sans tes bras....
Les souvenirs de toi me hantent encore......
Hélas, les beaux souvenirs ne meurent jamais
Damien
La participation de Dominique
"Les beaux souvenirs ne meurent jamais"
Les beaux souvenirs ne meurent jamais !
Ce sont eux qui aident à survivre
Dans ce monde qui a bien changé
Où tant d’ choses vont à la dérive
Où tout ce qui est beau se meurt
Les êtres, les sentiments, les fleurs
Si tout ce qui vit doit trépasser
Les beaux souvenirs ne meurent jamais !
Les beaux souvenirs ne meurent jamais !
Eux seuls jouissent du privilège
Tant que l’on pourra raison garder
Ils seront là, doux sortilège
Pour nous faire revivre le temps
D’un lointain grâce à eux présent
Ressuscitant notre passé
Les beaux souvenirs ne meurent jamais !
09 juin 2009
© Dominique
La participation de Cristal
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Issus d’un passé pas si lointain,
Enfant je parcourais rieuse la verte campagne et ses chemins
De mes grand parents accompagnée et par eux tant aimée
C’était me semble-t-il encore hier
Si fière de toi, quand tu jouais du saxophone dans l’allégresse
Que de ton violon jaillissaient notes de joie ou de tristesse
Et qu’à tes côtés rien que pour toi je chantais, mon père
Quittant la route de l’enfance et dans le feu de l’adolescence
Tu as transpercé mon âme de tes yeux si verts
De nos tendres baisers et nos petits mots enflammant les airs
Ces échos de romantisme aujourd’hui encore m’encensent
Sur le parcours de la vie est née ma petite princesse
Ce merveilleux cadeau d’espoir insufflé
Alors que sur ma vie le vent soufflait
Pour toi mon amour n’aura de cesse
De nos mercredis les mains dans la glaise de la poterie
De nos pinceaux rutilants naissaient des couleurs imaginaires
De nos recettes des gâteaux pour tant d’anniversaires
De nos rires et chansons blotties dans le rocking-chair
Alors toi ma tendre petite Camille, de tous nos mots d’amour parfumés
Et pour que rien ne s’efface,
Pour que de nous, il reste une infinie trace
Peut être un jour écriras-tu «les beaux souvenirs ne meurent jamais»
Cristal
La participation de Marie
Car dans nos coeurs la vie renait
Une image, une journée, un instant
S'incruste dans les pensées,important.
Le sourire de l'amour dans le matin
Le regard d'une âme qui efface le chagrin
La main qui se tend vers un être désemparé
Une attention prêtée à l'esprit malmené
Un 'je t'aime ' après un duel amoureux
Premier baiser d'un passé doucereux
Les beaux souvenirs demeurent à jamais
Les pires souvenances, oublier on voudrait
Reviennent en la mémoire les bonheurs
Ensevelir au fond des coeurs les malheurs
L'existence est une ronde des sens
Que toujours les heures encenses .
Sourire aux visages d'un hier parfait
Car les beaux souvenirs ne meurent jamais
Marie
La participation de Diogène
A L'ENCRE DE FEU
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles
Quelque part suspendu dans l’espace temps
D’un nulle part et d’un autre ailleurs,
Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.
De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,
De ces partitions attendues d’instants de vérité,
Se creusent les sillons d’un éternel mystère
Que même le silence ne parvient pas à taire.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,
Renaît l’espoir irisé d’un aurore au sourire ingénu
Qui exalte la douceur des écrits échangés.
A l’aube des silences aux fondus incrédules,
Alors que la lumière du jour féconde la vie,
Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré
D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Epanouie sur le lisse de leurs ailes sui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence :
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Diogène
La participation de Mirélie
LES BEAUX SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS
Souvenirs d’enfance
Maison paternelle en pierres dressée
Fenêtres étroites laissant peu de jour passer
Jeux dans le jardin au milieu des allées
Jardin paraissant grand
A mes yeux naïfs d’enfant
Jeu du chevalier
Combattant les méchants
J’étais Ivanhoé
Et non Belle au Bois dormant
Je jouais à Zorro
Et aux « petits cowboys »
Quand d’autres petites filles
Joue à Papa et Maman
Ou bien à la poupée.
Les poupées m’ennuyaient,
Je ne savais qu’en faire
Mon imagination avec elles
Ne pouvait s’exprimer.
Enfant unique
Petite fille solitaire,
Walter Scott m’emportait
Dans son monde imaginaire
Enid Blyton m’emmenait
Suivre Claude et Dagobert
Sur leurs sentiers détournés
Dans la quête de leurs secrets.
Heidi
M’a sans doute donnée
Le goût de la montagne et des ses grands espaces aérés.
Rin Tin Tin,
A du me faire adorer les chiens,
Puisque,
Désormais,
Chaque chien rencontré
Me suit sans me lâcher.
Ecoute attentive en classe,
Bonne élève toujours bien notée
Bon points plein le cartable
Plus souvent prix d’excellence
Que cancre de la classe.
Regard attendri de la maîtresse
Envers cette enfant solitaire
Qui, déjà, dans sa tête,
Avait trouvé de quoi s’évader.
A l'adolescence,
La section littéraire a été choisie
Trois langues ont été étudiées
L'ouverture au monde était envisagée
Notre petite enfance nous construit,
Les expériences passées nous structurent
Et les beaux souvenirs ne meurent jamais.
10 Juin 2009
Michèle Durand
NOTRE PREMIER VOYAGE
Le soleil se couche sur la rade de Marseille
Un énorme paquebot est ancré au large
Comme posé sur cette mer du milieu
Cette méditerranée si bleue
Il attend patiemment, nonchalamment,
L’embarquement de ses passagers
Partant à la découverte de l’Ile de Beauté
Nous avons fait partie de ceux-ci,
Deux années consécutives
Au meilleur mois de l’année je crois
Pour se régaler des émois
Que procure le voyage
Dans cette ile aux milles rivages
C’était au mois de Juin,
Nous avions à peine un peu plus de vingt ans.
Que vous dire de cette Ile ?
Que l’on ne sait par où commencer
Pour s’en approcher et la pénétrer
Que les plages se succèdent
Aux montagnes,
Et les étroits sentiers
Aux routes sinueuses à souhait.
Les criques de galets noirs de geai
Surgissent après maintes plages de sable immaculé
Les calanches de Piana
Aux formes pourpres et tourmentées
Nous entraînent dans un vrai décor de conte de fée
Nous avons essayé de nous perdre
Dans le désert des agriates
Mais nous n’y sommes pas arrivés
Nous avons remonté les gorges du Tavignano
Nous avons gravi le col de Capitello
Parcourant ainsi,
Un fragment, un petit morceau seulement,
De ce magnifique
Mais aussi terrible GR 20
Nous avons été surpris par des névés gigantesques
Nous avons pris des risques inconsidérés
Jeunes, inexpérimentés,
Sans bâtons, sans piolets
Mal chaussés,
Nous avons failli glisser
Tout d’un coup dévaler
La pente de ce col si raide
Mais, non, nous y sommes arrivés,
Nous ne nous sommes rien cassés
Et heureux comme des fous
Vers notre point de départ,
Nous sommes retournés.
Et puis,
Corte,
Et puis,
Bonifaccio,
Ajaccio,
L’immense plage de Palumbaggia.
Trente ans après,
Trente longues années ont passées
Et toujours là
Le désir de retourner
Dans cette île
Car les beaux souvenirs ne meurent jamais
12 Juin 2009
Michèle Durand
La participation de Tétrao
Des rides au vélin de mon visage,
Des empreintes tracées, Des ferrades.
L’espoir qui file et renoue mes neurones,
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Une faux courant au droit de ton visage
Sur tes plaies écrasées au fer rouge.
Le futur qui perce à nouveau ta mémoire,
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Mon sommeil qui reprend la voie de mes rêves,
Puis qui se perd aux feuilles de ma vie.
Dans mon réveil qui ce matin résonne,
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ta douleur qui sombre encore dans tes rêves,
Et enfonce les nuages posés sur tes nuits.
Sur ton envie qui ce matin frissonne,
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Tétrao
La participation de Fabienne
Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
ils sont là, tout proches, dans notre mémoire,
il suffit de fermer les yeux, d'appeler un de ces souvenirs
pour qu'ils nous reviennent, intacts, comme si c'était hier
Les beaux souvenirs ne meurent jamais, nous mourons avec eux.
Ils sont là quand dans notre vie quelque chose ne va pas.
Quand nous sommes un peu tristes ils nous font sourire
Quand nous sommes en colère, ils nous tempèrent...
Les beaux souvenirs sont notre héritage sur le passé,
Ils font revivre l'espace d'un moment ceux qui sont partis,
Ils nous rappellent que nos enfants étaient petits, gais, moqueurs,insouciants quand, dans leur adolescence tout est dur...
Les beaux souvenirs, certaines personnes en sont totalement dépourvues
Parce que leur passé est lourd, sombre et qu'elles préfèrent oublier et non se souvenir
Ces personnes sont à plaindre, sans enfance, sans famille, sans amour, sans moments heureux auquels se raccrocher...
Les beaux souvenirs, ceux qui ne meurent jamais,sont des pages pleines.
Déjà écrites,
Pleines d'images, de sons, d'odeurs,
Ils sont une force dans laquelle nous pouvons puiser à tous moments...
Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
Nous mourrons avec eux, ils sont notre histoire, ils n'appartiennent qu'à nous, ne peuvent se partager, jamais identiques quand on essaye de les partager
Ils ne sont pas un héritage que l'on peut transmettre...
Chacun a, au fond de lui,une petite porte qu'on peut ouvrir et refermer
quand bon nous semble et qui nous est propre, juste à nous.
Pour qu'ils vivent, nous survivent, il faut les ressortir de temps en temps,
Nous seuls en sommes les gardiens,
Personne d'autre que nous n'a la clef de cette porte.
Porte qui à notre mort restera à jamais fermée...
Les beaux souvenirs ne meurent jamais...
Nous mourons avec eux...
Fabienne
La participation de Scribio
DE LA NAISSANCE A L'ETERNITE D'UN BEAU SOUVENIR
Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
mais quand naissent-ils en fait ?
Ces instants d'éternité ne vivent qu'à l'imparfait.
A moins que .....trop intenses ils ne se gravent sitôt faits.
J'ai vécu un souvenir au présent.
Je pressentais ce goût de jamais plus, troublant.
Cette journée avait quelque chose d'étrange et d'enivrant.
J'en ai bu chaque seconde, me délectant.
C'était un jour d'été en famille sur un île Vendéenne.
Un bout de terre sagement sauvage, sereine.
Nos enfants se jouant des vagues que l'océan ramène.
C'était avant que les tempêtes ne nous malmènent.
La première nous renvoya chez nous le lendemain.
Un décés proche nous imposait de partager ensemble ce chagrin.
La deuxième, que nous tentons encore de calmer en vain,
cette adolescence qui veillit mal et qui parfois délie nos mains.
Je le savais, ce fut la dernière belle journée
de ce bonheur simple à partager.
Parfois, encore des soubresauts de ce passé
resurgissent enfin, et nous permettent d'espérer.
Les beaux souvenirs sont un trésor bien gardé.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Scribio
11.06.09
La participation de Luminelle
Les beaux souvenirs ne meurent jamais...
Comme moi, tu n'as pas pu oublier...
Je me rappelle notre enfance,
Agréable temps de l'insouciance.
Nous étions gamins, pourtant,
Je me souviens de cet étang,
Où, dès l'aurore, Papa nous emmenait pêcher,
Les dimanches, quand Maman travaillait.
Le chant des oiseaux raisonnait
Dans ce lieu magique où régnait calme et sérénité.
Te souviens-tu de la plénitude
De cette forêt où nous avions pris l'habitude
De ramasser fièrement, selon les saisons,
Girolles, cèpes, pieds-de-moutons,
Et au mois de mai, un bouquet porte-bonheur de muguet,
Cueilli avec enthousiasme et gaiété ?
Comment oublier ce havre de paix,
Chez notre Grand-père adoré ?
Dans la rivière nous pêchions des vérons,
Et dans le pré, après les sauterelles, nous courions.
Véritable lieu de retrouvailles,
Te rappelles-tu l'impressionnante table familiale ?
Dans mon intarissable mémoire,
Fêtes foraines des samedis soirs,
Où mes yeux d'enfant s'emerveillaient
Devant des feux d'artifice multi-colorés.
Pour les Enfants, manèges et "tirette à un franc",
Jeux de boules en bois, pour les Grands.
Je garde de ma jeunesse
Des souvenirs d'allègresse.
Aujourd'hui, j'essaie d'inculquer à mes enfants
Ces valeurs d'antan :
Les joies simples de la vie, qui a tout jamais,
Dans les esprits, restent gravées.
Luminelle - 22/11/2008
NB : j'ai écrit ce poème en novembre dernier.
Il s'intitulait "Enfance"
Je m'adressais à mon frère.
Pour les besoins du défi de Déborah, j'ai ajouté les 2 premières lignes.
C’était une belle journée
Sous le vent léger
Dansaient les tiges de blé
Je t’ai vu hésiter
Puis à longues enjambées
Traverser les blés serrés
Papa est revenu !
Papa est revenu !
Les enfants excités
Hurlaient ton arrivée
Je peinais à le croire
C’était vraiment la victoire
L’un vers l’autre, bras tendus
Nos lèvres se sont confondues
Tu m’as soulevée de terre
Se sont effacées les années de guerre
Les enfants riaient
Toi, tu pleurais
Un beau souvenir
Sur lequel j’aime à revenir
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Bataillou
La participation de Laure H.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
ils palpitent toujours, fugaces, envahissants
à l'ombre d'une musique ou celle d'un parfum
éclairés d'une belle phrase, d'un geste tendre
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
ils ne sont pas en dessous de l'à venir
mais l'avenir s'y met en route
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
en nous ils vivent chaque jour toujours
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
- chaque jour un nouveau beau souvenir naît
même un souvenir douloureux peut être un beau souvenir
Laure H
La participation de Sarah Frane
LES BEAUX SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS
J’ai un très grand nombre d’années déjà passées
Et tout est encore si présent, en ma mémoire
L’odeur d’encre, de l’offset dans l’imprimerie de mon père
Le grenier jonché de vieux livres poussiéreux
Jamais dans toute une vie, on ne peut oublier
La tartine beurrée avec le chocolat en poudre dessus
Qui nous faisait tousser si l’on inspirait un peu
Et nous faisait avaler de travers
Nous donnait le hoquet , les petits coups dans le dos
Pour le faire passer, les remèdes de grand-mère
Jamais ne meurent de tels souvenirs
Mon petit chien qui m’attendait assis sur son petit derrière
Devant le portail de l’école primaire, toujours à l’heure
Ma petite main dans la large main de mon gand-père
Comment oublier de si beaux moments
C’est vrai !!
Les beaux souvenirs ne meurent jamais !
© sarah frane 2009
La participation d'Odettef
Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont là pour nous bercer,
Comme les bras de maman
Quand il fait mauvais temps.
On s'y réfugie avec plaisir,
Ils nous font encore sourire ;
Parfois pointe la nostalgie
Mais toujours en rayon de soleil sur nos vies.
Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont parfois bien garder,
Près du coeur, en doux secret.
Ceux qu'on ne révèlera jamais,
Qui nous font rêver doucement,
Les yeux ouverts, intensément.
Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont là pour être partagés.
Avec la famille ou les amis
Le ciel est beaucoup moins gris.
Du passé sont doux messagers,
Des instants "bonheur" gravés
Dans nos coeurs, notre mémoire,
Pages sucrées de notre grimoire.
Odettef
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