NOUVEAU DEFI POETIQUE : "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"

Publié le par Déborah


Nouveau jeu poétique : "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"

Comme chaque semaine, je vous propose un nouveau défi poétique... Cette fois-ci, il s'agira d'écrire un poème à partir des paroles de la chanson de Pierrre Guimard  "Les beaux souvenirs ne meurent jamais".
Votre poème devra commencer ou terminer  par les mots "Les beaux souvenirs ne meurent jamais".
Ce jeu poétique, comme tous les autres, n'a pas de limite date...
Amusez-vous bien. 3, 2, 1... à vos plumes !





Les participants :

Damien (La fleur sauvage ) lien


Marc de Metz  (Vivre nos vies à Metz) lien

La Dame Mauve (site internet de Violette Ruer) lien

Fuxy, le renard du terrier (le terrier des renards) lien

Abeilles50 (le blog d'Abeilles50) lien

Cristal (le blog de Cristal) lien

Mirélie (le blog de Mirélie) lien

Dominique (Antidotes) lien

Marie (Marie-Prose) lien

Tétrao (le blog de Tétrao) lien

Luminelle (le blog de Luminelle) lien

Fabienne (la petite gazette d'électron libre) lien

Scribio (poétesse de My Texte) lien

Jakline (lignes de fuite) lien

Diogène (Socrate en délire) lien

Bataillou (le blog de Reinette) lien

Laure H. (Educadurable) lien

Sarah Frane (le mag de Sarah Frane) lien

Arlette Philbois (Vers le ciel) lien

Odettef (une âme de poète) lien


La participation de Marc


Les beaux souvenirs ne meurent

jamais

Je me souviens qu’une Vieille ville

j’arpentais

C’est une cité dans laquelle chaque jour

je passais

J’ai parcouru des ruelles millénaires que

j’aimais

Heures vécues en passion car cette ville je

la vivais

Séjour merveilleux dans émotions qu’elle

m’inventait

Mystère étrange en belle spiritualité

m’imprégnait

Eclatant soleil sur des murs blancs que

j’admirais

Dans les pas d’un Dieu et de son fils

je marchais

Ces semaines de ma vie là-bas jamais

j’oublierai

Au-delà des maisons ce désert que

je magnifiais

D’armes de femmes et d’hommes je me

détournais

Le danger jamais en congé de la ville me

troublait

Par la grâce du merveilleux l’oublier

je réussissais

Je découvrais un homme heureux celui

que j’étais

A Jérusalem centre d’un Monde une maison

j’avais

Vie ne laisse mes souvenirs mourir

jamais

 

Marc de Metz

 

 

La participation de la Dame Mauve (Violette)

 

 

Un souvenir très doux, le jardin botanique de Metz dans les années 1951 et 1952

 

Maman-Violette-Vianney-1950.jpg

Avec maman et mon frère Vianney

 

Les beaux souvenirs ne s’oublient jamais :

Dans les allées ombragées

Deux gamins trottinaient

Seau, pelle et râteau à la main

Sautant gaiement sur le chemin

 

Les  fantastiques souvenirs d’antan :

Accompagnés de leur maman

Et tour à tour, des grands-mamans,

Ils s’en donnaient à cœur joie

Sans trop se salir toutefois.

 

Emouvants souvenirs d’une vie agréable : 

La mamy de Montigny, très douce

Caressait leurs mignonnes frimousses

Celle de Metz  un peu moins affable

Les laissait jouer dans le bac à sable.

 

Emotions  dans la mémoire, ancrées :

Les petits aimaient aussi faire signe,

Sur le proche plan d’eau, aux cygnes

A qui ils jetaient des restes de goûter

Que les majestueux oiseaux mangeaient.

 

Profond amour  et tendresse du passé :

Dans les grandes serres tempérées

Violette et Vianney jr, émerveillés

Ouvraient de grands yeux étonnés,

Lilliputiens devant les géants palmiers

 

A la fin de journée et après leur bain

Les yeux se fermaient, et les bambins

Contents de leur après-midi de jeux

S’endormaient las mais heureux.

Les  beaux souvenirs ne s’oublient jamais

 

Texte V W-R et image de 1951

Sceau1.gif

 

 

 

La participation de Fuxy, le renard du terrier

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

Un chat qui miaule

En faisant le gros dos

Au milieu de la piaule

Allongé au fond du dodo

Il est tard, c’est la nuit

Quelle douce sensation

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

Quand je dors…profondément

Je me rappelle de mon enfance chez moi

Courts instants d’une vie passée bien réelle

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

Sous un ciel étoilé

Un feu de camp

Une ombre à peine voilée

Me rappelle qu’il est temps

A présent pour nous de s’unir

Amours d’adolescents

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

Quand je dors…profondément

Je me rappelle de mon enfance chez moi

Courts instants d’une vie passée bien réelle

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

 


FUXY, le renard

09 juin 2009

 

 

 

La participation de Régis (Abeilles50)


 

 

 

MON ECOLE COMMUNALE

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Je me souviens du temps du tableau noir
Où craies, tampon maculaient nos blouses noires.
Je me rappelle de l'encrier blanc sur les tables percées,
De l'encre violette qui laissait nos mains tachées.
Je pense à ma plume Sergent Major qui glissait sur mon cahier,
A ces leçons de morale, à ces problèmes et aux dictées.

Du calcul mental aux devoirs de civilité,
Des moyens dérisoires, des leçons de choses,
De la cour de récré, du préau, des marronniers,
De la guerre des poux, des pissotières dehors pour celui qui ose,
Des châtaigniers, des fougères, des balades au bois,
Des chevaux de trait, des fraises des bois,
Des jeux de billes, de frondes et de toupies,
Des " bons-points ", des images et de l'émeri,
Du Maître, de la Maîtresse, et de la cire d'abeilles,
D'une Nature luxuriante, comme nulle autre pareille...

Que de souvenirs de mon école communale,
Près de l'église et des pierres tombales !
Maître à la guitare, sentiers de feuilles mortes,
Ecolier d'aujourd'hui vis-tu ces sensations fortes ?

Aujourd'hui, mon enfance est depuis longtemps enterrée,
Mais, les beaux souvenirs ne meurent jamais...

(10/2008) © Régis Batrel

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La participation de Damien

LES SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS

Les souvenirs brûlent mon ventre,
Ils hantent mon cerveau et entrent,
Laminer au couteau mon coeur
Diffusant, sans répis des images de bonheur
Quand nous vivions à deux heureux
Dans les prairies de Poligny, là-bas,
Sans se douter qu'un monde hideux,
Séparerait nos coeurs siamois.


Les souvenirs brûlent dans ma tête,
Me rappellent ces soirs de fête
L'heure des retours à la gare,

Et ton sourire un peu hagard

Je t'y vois me caresser la joue,

Et, ton parfum flotte encore chez moi,

Je te revois, penchée à mon cou,

Me susurrant : "J'ai envie de toi".


Ils me font devenir fou,
Fou d'espoir d'un nouveau "nous"
Que tu constates ton erreur
Que tu viennes épancher mes pleurs,
Ils me harcèlent jour et nuit,
Quand je te devine nue avec lui,
J'ai envie de déchirer ce coeur,
Afin qu'à jamais ils meurent....


Tes photos sont autant d'armes,
Récentes et si loin du drame,
Comment ris-tu à cet instant?
Tandis qu'existe cet homme troublant,
Qui t'as séparé de nous et de moi
Contraints de finir dans un carton,
Paradoxe entre moments d'émotions
Et ce vide aujourd'hui sans tes bras....
Les souvenirs de toi me hantent encore...... 
Hélas, les beaux souvenirs ne meurent jamais

Damien

   
La participation de Dominique



"Les beaux souvenirs ne meurent jamais"

 

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Les beaux souvenirs ne meurent jamais !

  Ce sont eux qui aident à survivre

Dans ce monde qui a bien changé

Où tant d’ choses vont à la dérive

Où tout ce qui est beau se meurt

Les êtres, les sentiments, les fleurs

Si tout ce qui vit doit trépasser

Les beaux souvenirs ne meurent jamais !

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais !

Eux seuls jouissent du privilège

Tant que l’on pourra raison garder

Ils seront là, doux sortilège

Pour nous faire revivre le temps

D’un lointain grâce à eux présent

Ressuscitant notre passé

Les beaux souvenirs ne meurent jamais !


09 juin 2009

 

© Dominique

 

 

La participation de Cristal

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Issus d’un passé pas si lointain,
Enfant je parcourais rieuse la verte campagne et ses chemins
De mes grand parents accompagnée et par eux tant aimée

C’était me semble-t-il encore hier
Si fière de toi, quand tu jouais du saxophone dans l’allégresse
Que de ton violon jaillissaient notes de joie ou de tristesse
Et qu’à tes côtés rien que pour toi je chantais, mon père

Quittant la route de l’enfance et dans le feu de l’adolescence
Tu as transpercé mon âme de tes yeux si verts
De nos tendres baisers et nos petits mots enflammant les airs
Ces échos de romantisme aujourd’hui encore m’encensent

Sur le parcours de la vie est née ma petite princesse
Ce merveilleux cadeau d’espoir insufflé
Alors que sur ma vie le vent soufflait
Pour toi mon amour n’aura de cesse

De nos mercredis les mains dans la glaise de la poterie
De nos pinceaux rutilants naissaient des couleurs imaginaires
De nos recettes des gâteaux pour tant d’anniversaires
De nos rires et chansons blotties dans le rocking-chair

Alors toi ma tendre petite Camille, de tous nos mots d’amour parfumés
Et pour que rien ne s’efface,
Pour que de nous, il reste une infinie trace
Peut être un jour écriras-tu «les beaux souvenirs ne meurent jamais»

 

 

Cristal

 

 

 


 

La participation de Marie  

 

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Car dans nos coeurs la vie renait
Une image, une journée, un instant
S'incruste dans les pensées,important.
Le sourire de l'amour dans le matin
Le regard d'une âme qui efface le chagrin
La main qui se tend vers un être désemparé
Une attention prêtée à l'esprit malmené
Un 'je t'aime ' après un duel amoureux
Premier baiser d'un passé doucereux
Les beaux souvenirs demeurent à jamais
Les pires souvenances, oublier on voudrait
Reviennent en la mémoire les bonheurs
Ensevelir au fond des coeurs les malheurs
L'existence est une ronde des sens
Que toujours les heures encenses .
Sourire aux visages d'un hier parfait
Car les beaux souvenirs ne meurent jamais

Marie
 

 

 


La participation de Diogène 

A  L'ENCRE  DE  FEU

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

 

De ce vide en lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues d’instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’un aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

 

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Epanouie sur le lisse de leurs ailes sui s’étirent.

 

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence :

Les beaux souvenirs ne meurent jamais. 

Diogène



La participation de Mirélie


LES BEAUX SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS

 

Souvenirs d’enfance

Maison paternelle en pierres dressée

Fenêtres étroites laissant peu de jour passer

Jeux dans le jardin au milieu des allées

Jardin paraissant grand

A mes yeux naïfs d’enfant

 

Jeu du chevalier

Combattant les méchants

J’étais Ivanhoé

Et non Belle au Bois dormant

Je jouais à Zorro

Et aux « petits cowboys »

Quand d’autres petites filles

Joue à Papa et Maman

Ou bien à la poupée.

Les poupées m’ennuyaient,

Je ne savais qu’en faire

Mon imagination avec elles

Ne pouvait s’exprimer.

 

Enfant unique

Petite fille solitaire,

Walter Scott m’emportait

Dans son monde imaginaire

Enid Blyton m’emmenait

Suivre Claude et Dagobert

Sur leurs sentiers détournés

Dans la quête de leurs secrets.

Heidi

M’a sans doute donnée

Le goût de la montagne et des ses grands espaces aérés.

Rin Tin Tin,

A du me faire adorer les chiens,

Puisque,

Désormais,

Chaque chien rencontré

Me suit sans me lâcher.

 

Ecoute attentive en classe,

Bonne élève toujours bien notée

Bon points plein le cartable

Plus souvent prix d’excellence

Que cancre de la classe.

Regard attendri de la maîtresse

Envers cette enfant solitaire

Qui, déjà, dans sa tête,

Avait trouvé de quoi s’évader.

 

A  l'adolescence,

La section littéraire a été choisie

Trois langues ont été étudiées

L'ouverture au monde était envisagée


 Notre petite enfance nous construit,

Les expériences passées nous structurent

Et les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

10 Juin 2009

Michèle Durand

 

NOTRE PREMIER VOYAGE

 

Le soleil se couche sur la rade de Marseille

Un énorme paquebot est ancré au large

Comme posé sur cette mer du milieu

Cette méditerranée si bleue

Il attend patiemment, nonchalamment,

L’embarquement de ses passagers

Partant à la découverte de l’Ile de Beauté

 

Nous avons fait partie de ceux-ci,

Deux années consécutives

Au meilleur mois de l’année je crois

Pour se régaler des émois

Que procure le voyage

Dans cette ile aux milles rivages

C’était au mois de Juin,

Nous avions à peine un peu plus de vingt ans.

 

Que vous dire de cette Ile ?

Que l’on ne sait par où commencer

Pour s’en approcher et la pénétrer

Que les plages se succèdent

Aux montagnes,

Et les étroits sentiers

Aux routes sinueuses à souhait.

Les criques de galets noirs de geai

Surgissent après maintes plages de sable immaculé

Les calanches de Piana

Aux formes pourpres et tourmentées

Nous entraînent dans un vrai décor de conte de fée

Nous avons essayé de nous perdre

Dans le désert des agriates

Mais nous n’y sommes pas arrivés

Nous avons remonté les gorges du Tavignano

Nous avons gravi le col de Capitello

Parcourant ainsi,

Un fragment, un petit morceau seulement,

De ce magnifique

Mais aussi terrible GR 20

Nous avons été surpris par des névés gigantesques

Nous avons pris des risques inconsidérés

Jeunes, inexpérimentés,

Sans bâtons, sans piolets

Mal chaussés,

Nous avons failli glisser

Tout d’un coup dévaler

La pente de ce col si raide

Mais, non, nous y sommes arrivés,

Nous ne nous sommes rien cassés

Et heureux comme des fous

Vers notre point de départ,

Nous sommes retournés.

 

Et puis,

Corte,

Et puis,

Bonifaccio,

Ajaccio,

L’immense plage de Palumbaggia.

 

Trente ans après,

Trente longues années ont passées

Et toujours là

Le désir de retourner

Dans cette île

Car les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

12 Juin 2009

Michèle Durand

 

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La participation de Tétrao

Souvenirs, souvenirs

 

Des rides au vélin de mon visage,

Des empreintes tracées, Des ferrades.

L’espoir qui file et renoue mes neurones,

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

Une faux courant au droit de ton visage

Sur tes plaies écrasées au fer rouge.

Le futur qui perce à nouveau ta mémoire,

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

Mon sommeil qui reprend la voie de mes rêves,

Puis qui se perd aux feuilles de ma vie.

Dans mon réveil qui ce matin résonne,

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 

Ta douleur qui sombre encore dans tes rêves,

Et enfonce les nuages posés sur tes nuits.

Sur ton envie qui ce matin frissonne,

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

 
Tétrao


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La participation de Fabienne

 

 

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
ils sont là, tout proches, dans notre mémoire,
il suffit de fermer les yeux, d'appeler un de ces souvenirs
pour qu'ils nous reviennent, intacts, comme si c'était hier

Les beaux souvenirs ne meurent jamais, nous mourons avec eux.
Ils sont là quand dans notre vie quelque chose ne va pas.
Quand nous sommes un peu tristes ils nous font sourire
Quand nous sommes en colère, ils nous tempèrent...

Les beaux souvenirs sont notre héritage sur le passé,
Ils font revivre l'espace d'un moment ceux qui sont partis,
Ils nous rappellent que nos enfants étaient petits, gais, moqueurs,insouciants quand, dans leur adolescence tout est dur...

Les beaux souvenirs, certaines personnes en sont totalement dépourvues
Parce que leur passé est lourd, sombre et qu'elles préfèrent oublier et non se souvenir
Ces personnes sont à plaindre, sans enfance, sans famille, sans amour, sans moments heureux auquels se raccrocher...

Les beaux souvenirs, ceux qui ne meurent jamais,sont des pages pleines.
Déjà écrites,
Pleines d'images, de sons, d'odeurs,
Ils sont une force dans laquelle nous pouvons puiser à tous moments...

Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
Nous mourrons avec eux, ils sont notre histoire, ils n'appartiennent qu'à nous, ne peuvent se partager, jamais identiques quand on essaye de les partager
Ils ne sont pas un héritage que l'on peut transmettre...

Chacun a, au fond de lui,une petite porte qu'on peut ouvrir et refermer
quand bon nous semble et qui nous est propre, juste à nous.
Pour qu'ils vivent, nous survivent, il faut les ressortir de temps en temps,
Nous seuls en sommes les gardiens,
Personne d'autre que nous n'a la clef de cette porte.
Porte qui à notre mort restera à jamais fermée...

Les beaux souvenirs ne meurent jamais...
Nous mourons avec eux...

 

Fabienne

 

La participation de Scribio

 

 

DE LA NAISSANCE A L'ETERNITE D'UN BEAU SOUVENIR

Les beaux souvenirs ne meurent jamais,
mais quand naissent-ils en fait ?
Ces instants d'éternité ne vivent qu'à l'imparfait.
A moins que .....trop intenses ils ne se gravent sitôt faits.

J'ai vécu un souvenir au présent.
Je pressentais ce goût de jamais plus, troublant.
Cette journée avait quelque chose d'étrange et d'enivrant.
J'en ai bu chaque seconde, me délectant.

C'était un jour d'été en famille sur un île Vendéenne.
Un bout de terre sagement sauvage, sereine.
Nos enfants se jouant des vagues que l'océan ramène.
C'était avant que les tempêtes ne nous malmènent.

La première nous renvoya chez nous le lendemain.
Un décés proche nous imposait de partager ensemble ce chagrin.
La deuxième, que nous tentons encore de calmer en vain,
cette adolescence qui veillit mal et qui parfois délie nos mains.

Je le savais, ce fut la dernière belle journée
de ce bonheur simple à partager.
Parfois, encore des soubresauts de ce passé
resurgissent enfin, et nous permettent d'espérer.

Les beaux souvenirs sont un trésor bien gardé.
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.

Scribio
11.06.09

 

 

La participation de Luminelle 

 

 


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Les beaux souvenirs ne meurent jamais...
Comme moi, tu n'as pas pu oublier...
Je me rappelle notre enfance,

Agréable temps de l'insouciance.

  Nous étions gamins, pourtant, 
Je me souviens de cet étang,
Où, dès l'aurore, Papa nous emmenait pêcher,
Les dimanches, quand Maman travaillait.
Le chant des oiseaux raisonnait
Dans ce lieu magique où régnait calme et sérénité. 

Te souviens-tu de la plénitude
De cette forêt où nous avions pris l'habitude
De ramasser fièrement, selon les saisons, 
Girolles, cèpes, pieds-de-moutons,
Et au mois de mai, un bouquet porte-bonheur de muguet,
Cueilli avec enthousiasme et gaiété ?

  Comment oublier ce havre de paix,
Chez notre Grand-père adoré ?
Dans la rivière nous pêchions des vérons,
Et dans le pré, après les sauterelles, nous courions.
Véritable lieu de retrouvailles,
Te rappelles-tu l'impressionnante table familiale ?

  Dans mon intarissable mémoire,
Fêtes foraines des samedis soirs,
Où mes yeux d'enfant s'emerveillaient
Devant des feux d'artifice multi-colorés.
Pour les Enfants, manèges et "tirette à un franc",
Jeux de boules en bois, pour les Grands.  

Je garde de ma jeunesse
Des souvenirs d'allègresse.
Aujourd'hui, j'essaie d'inculquer à mes enfants
Ces valeurs d'antan :
Les joies simples de la vie, qui a tout jamais,
Dans les esprits, restent gravées.

 
 Luminelle - 22/11/2008


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NB : j'ai écrit ce poème en novembre dernier.
Il s'intitulait "Enfance"
Je m'adressais à mon frère.
Pour les besoins du défi de Déborah, j'ai ajouté les 2 premières lignes.



La participation de Bataillou


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C’était une belle journée

Sous le vent léger

Dansaient les tiges de blé

Je t’ai vu hésiter

Puis à longues enjambées

Traverser les blés serrés

 

Papa est revenu !

Papa est revenu !

Les enfants excités

Hurlaient ton arrivée

Je peinais à le croire

C’était vraiment la victoire

 

L’un vers l’autre, bras tendus

Nos lèvres se sont confondues

Tu m’as soulevée de terre

Se sont effacées les années de guerre

Les enfants riaient

Toi, tu pleurais

 

Un beau souvenir

Sur lequel j’aime à revenir

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

 

Bataillou




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La participation de Laure H.

 

 



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Les beaux souvenirs ne meurent jamais
ils palpitent toujours, fugaces, envahissants
à l'ombre d'une musique ou celle d'un parfum
éclairés d'une belle phrase, d'un geste tendre

Les beaux souvenirs ne meurent jamais
ils ne sont pas en dessous de l'à venir
mais l'avenir s'y met en route

Les beaux souvenirs ne meurent jamais
en nous ils vivent chaque jour toujours

Les beaux souvenirs ne meurent jamais


- chaque jour un nouveau beau souvenir naît



même un souvenir douloureux peut être un beau souvenir

Laure H


La participation de Sarah Frane

LES BEAUX SOUVENIRS NE MEURENT JAMAIS

 

J’ai un très grand nombre d’années déjà passées

Et tout est encore si présent, en ma mémoire

L’odeur d’encre, de l’offset dans l’imprimerie de mon père

Le grenier jonché de vieux livres poussiéreux

Jamais dans toute une vie, on ne peut oublier

La tartine beurrée avec le chocolat en poudre dessus

Qui nous faisait tousser si l’on inspirait un peu

Et nous faisait avaler de travers

Nous donnait le hoquet , les petits coups dans le dos

Pour le faire passer, les remèdes de grand-mère

Jamais ne meurent de tels souvenirs

Mon petit chien qui m’attendait assis sur son petit derrière

Devant le portail de l’école primaire, toujours à l’heure

Ma petite main dans la large main de mon gand-père

Comment oublier de si beaux moments

C’est vrai !!

Les beaux souvenirs ne meurent jamais !

 

© sarah frane 2009


La participation d'Odettef

Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont là pour nous bercer,
Comme les bras de maman
Quand il fait mauvais temps.
On s'y réfugie avec plaisir,
Ils nous font encore sourire ;
Parfois pointe la nostalgie
Mais toujours en rayon de soleil sur nos vies.

Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont parfois bien garder,
Près du coeur, en doux secret.
Ceux qu'on ne révèlera jamais,
Qui nous font rêver doucement,
Les yeux ouverts, intensément.

Les plus beaux souvenirs ne meurent jamais.
Ils sont là pour être partagés.
Avec la famille ou les amis
Le ciel est beaucoup moins gris.
Du passé sont doux messagers,
Des instants "bonheur" gravés
Dans nos coeurs, notre mémoire,
Pages sucrées de notre grimoire.
Odettef

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gifanim-fl-che.gifcliquez sur la flèche pour voir les autres participations...

 

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J
Une composition modeste:<br /> La grande maison<br /> Pleine de chansons<br /> Des frères et des sœurs<br /> Plein de cœur à cœurs<br /> Les beaux souvenirs ne meurent jamais.<br />  <br /> Balade à vélo<br /> Causette et tricot<br /> Enorme tablée<br /> Fête enrubannée <br /> Les beaux souvenirs ne meurent jamais.<br />  <br /> Conte à la veillée<br /> Ris à l’assemblée<br /> Câlins de maman<br /> Volupté  d’enfant<br /> Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
Répondre
D
<br /> Composition modeste ? Non moi je la trouve sympa ta participation Jakline..<br /> De petits bonheurs peuvent parfois donner naissance à de magnifiques souvenirs qui resteront gravés éternellement dans la mémoire...<br /> Bises et bonne journée Jakline<br /> Déborah<br /> <br /> <br />
O
BonjourTu trouveras ma participation icij'ai aimé lire les participations, bravo à tous.Bonne journée. Bisous
Répondre
D
<br /> Un poème pleins de fraîcheur et de tendresse et une bien jolie participation à mon défi... Charmant... Ta participation vient d'être validée sur oiseau lyre. Bravo à toi !<br /> Amitiés<br /> Bisous<br /> Déborah<br /> <br /> <br />
L
Bonjour, ma participation à ton défi est en ligne sur mon blog... Amitiés
Répondre
D
<br /> Bonjour Laure,<br /> <br /> Bravo pour ta jolie participation à mon défi poétique "les beaux souvenirs ne meurent jamais" à présent validée sur "Oiseau lyre". Effectivement, un souvenir douloureux peut être paradoxalement un<br /> beau souvenir... je pense par exemple au deuil qui survient dans une famille et qui plonge tous ces membres dans une tristesse profonde.... Pourtant paradoxalement, lors de cette rencontre trés<br /> triste entre les différentes composantes du cercle familial, les liens se ressserent souvent et on ose se dire que l'on s'aime... Alors souvenir trés douloureux mais pourtant beau souvenir, du<br /> moins dans sa composante affective... car le deuil ne pourra jamais constituer un beau souvenir de par le déchirement intèrieur qu'il provoque pour celui qui le vit.<br /> Amitiés et bravo pour ta jolie participation Laure. A bientôt et au plaisir de te lire à nouveau.<br /> Bisous<br /> Déborah<br /> <br /> <br />
L
Coucou Déborah, merci pour ce partage, en outre, tu as oublié de préciser "la participation de Luminelle" au dessus de mon poème... BISOUS. @ bientôt. Lumi
Répondre
D
<br /> Coucou Lumi,<br /> <br /> ça y est j'ai rajouté "la participation de Luminelle" au dessus de ton poème... Toutes mes excuses pour cet oubli...<br /> Bisous Lumi et passe un excellent week-end ensoleillé !<br /> Déborah<br /> <br /> <br />
B
j'ai vu ce défi chez Abeille et j'ai eu envie d'y participer. je mets mon poème sur mon blog ce jour, avec un lien sur ton bloghttp://reinette.over-blog.com/
Répondre
D
<br /> Un superbe souvenir Bataillou, vraiment trés émouvant... Bravo pour ta jolie  participation à mon défi poétique. Que de tendresse et de bonheur partagé dans ce souvenir de fin de guerre ! Si<br /> tu le permets Bataillou, je te rajoute de ce pas parmi mes liens poétiques favoris.<br /> Bisous et excellent week-end.<br /> Déborah<br /> <br /> <br />